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Soit A un succès dans la vie. Alors A = x y z, où x = travailler, y = s'amuser, z = se taire.Une grande et illustre famille, comme on rêverait tous en avoir. L’argent et l’opulence auraient pu faire son bonheur, mais non, ce n’était pas suffisant. Tae Kyung n’avait jamais été un garçon très capricieux. Encore enfant, il préférait s’amuser seul chez lui, avec quelques jouets, plutôt que d’aller se rouler dans la boue avec ses jeunes camarades. A vrai dire, personne n’était venu le voir un jour pour lui dire « toi, reste sage ». C’était encore une décision qu’il avait pris seul, face à toutes ces histoires de famille qui avaient mouvementées sa jeunesse. Tae Kyung avait en effet déjà entendu parler d’un mystérieux frère, parti de la maison alors qu’il n’était pas né, ou lorsqu’il n’était qu’un bambin – lui-même ne s’en souvenait plus -. Cela ne lui avait pas fait plus de mal que cela. Après tout, comment pouvait-il regretter quelqu’un qu’il n’avait jamais connu ? Qu’il soit vivant ou mort, cela lui importait peu ; ce n’était qu’un inconnu. Il n’y avait que son imbécile de frère, Seung Kyu, qui semblait lui vouer une admiration sans borne, une admiration qui dépassait la compréhension du jeune Tae Kyung. Comment pouvait-on aimer autant quelqu’un ? Il ne pouvait croire en tous les éloges que faisait Seung Kyu de leur soi-disant frère aîné, et surtout lorsqu’il affirmait qu’il allait le rejoindre un jour. Tae Kyung avait fortement envie de se moquer de lui dans ses moments-là. Mais il était bien obligé d’admettre une chose : son frère savait dire ce qu’il pensait, contrairement à lui.
De toute manière, Tae Kyung aspirait à d’autres choses. Et cela commençait par bien se faire voir par les parents. Ce n’était pas bien difficile : ses grands frères étaient tellement plus agités que lui qu’à côté, jouer l’ange était la chose plus agréable au monde. Enfin, l’ange … Disons plutôt qu’il essayait de ne pas trop se faire remarquer. Il était calme, posé, et plutôt bon en cours. Il n’était pas dans le peloton de tête mais au moins, il était assez fort pour ne pas frôler le redoublement, ou pire, les classes pour miséreux. Les nuls étaient des nuls, c’était comme ça. Le plus marrant dans tout ça, c’était qu’il faisait en sorte de ne jamais se faire repérer. Ses moqueries étaient personnelles, et il ne les partageait que très rarement avec les autres. En fait, Tae Kyung est un garçon très manipulateur, n’adhérant que très peu au « franc parler ». Tout se passe dans la tête, tandis que toutes ses actions, même les plus futiles, sont mues par un intérêt autre, pas toujours des plus sympathiques. Bon. Ce n’était pas un monstre non plus. Bien qu’il soit peu loquace, il sait très bien converser avec les autres, n’hésitant pas à poursuivre une discussion lorsqu’elle lui semble assez intéressante pour cela. Mais malgré tous ses efforts pour passer inaperçu, il finit toujours, d’une façon ou d’une autre, par se faire remarquer. Bon, ce n’était pas redondant. Cela arrivait surtout lors des cours de sport, cette matière étant l’une dans lesquelles il excellait, notamment grâce à son attrait pour la boxe américaine. Il était, en y repensant, un digne exemple de la célèbre maxime « il faut se méfier de l’eau qui dort ». Sous ses airs de garçon mignon et charmant, se cachait un autre dont il aurait été bon de se méfier. D’autant plus qu’avec sa susceptibilité, ou du moins, son côté impulsif, il finira toujours par trouver un moyen de faire regretter ses actes ou ses paroles à quelqu’un qui lui aurait trop chercher la petite bête.
Quoiqu’il en soit, Tae Kyung, vingt ans à peine, était dans une sorte de fleur de l’âge. Derrière la haine qu’il prétend ressentir pour Seung Kyu, son frère, se cache une réelle admiration pour lui. Sans s’en rendre compte, il a finit par l’admirer lui-même, lui qui n’était pas en mesure de comprendre l’amour que Seung Kyu ressentait pour l’autre, Jae Wook. A trop se poser de questions, il avait fini par ne plus pouvoir se passer de son aîné. Mais ça, il faudrait encore qu’il en ait en conscience. Car pour le moment, tout ce dont il est certain, c’est de l’avoir suivi à woncho pour le plaisir de le provoquer. Après tout … N’était-il pas le plus parfait des deux ?
Il y a deux sortes d'amour : l'amour insatisfait, qui vous rend odieux, et l'amour satisfait, qui vous rend idiot. Donc si je comprends bien, on est mieux sans. Non ? Mais bon, s'aimer soi-même, c'est bien suffisant, je crois.L’amour, l’amour … Une chose dont il entend tout le temps parler, mais qu’il n’arrive pas à saisir. Comme il se suffit très bien lui-même, Tae Kyung ne comprend pas tous ces gens qui éprouvent le besoin d’avoir « une moitié », « une âme sœur » pour se sentir bien dans leur peau. Pourquoi avoir besoin d’amour ? Sans pour autant s’amuser à le faire tous les soirs et toute la journée, Tae Kyung est de ceux qui prennent et jettent, avec du moins, un tant soit peu de délicatesse. L’amour – l’amour avec un grand A comprenons bien – est un sentiment qu’il n’a jamais, ou ne pense n’avoir jamais ressenti. Alors comment avoir une réelle opinion sur le sujet ? Mais bon. On va dire que vu qu’il le se sent très bien sans, il ne le considère pas très utile. Quant à ce kupidys … Il s’en fiche comme de l’an 40. Il imagine juste un pauvre mec – ou une pauvre meuf – derrière son ordi, qui n’a rien de mieux à faire dans sa vie que prendre son pied avec les histoires de cœur des autres … Soit, une personne de franchement pathétique.
De toute manière, Tae Kyung aspirait à d’autres choses. Et cela commençait par bien se faire voir par les parents. Ce n’était pas bien difficile : ses grands frères étaient tellement plus agités que lui qu’à côté, jouer l’ange était la chose plus agréable au monde. Enfin, l’ange … Disons plutôt qu’il essayait de ne pas trop se faire remarquer. Il était calme, posé, et plutôt bon en cours. Il n’était pas dans le peloton de tête mais au moins, il était assez fort pour ne pas frôler le redoublement, ou pire, les classes pour miséreux. Les nuls étaient des nuls, c’était comme ça. Le plus marrant dans tout ça, c’était qu’il faisait en sorte de ne jamais se faire repérer. Ses moqueries étaient personnelles, et il ne les partageait que très rarement avec les autres. En fait, Tae Kyung est un garçon très manipulateur, n’adhérant que très peu au « franc parler ». Tout se passe dans la tête, tandis que toutes ses actions, même les plus futiles, sont mues par un intérêt autre, pas toujours des plus sympathiques. Bon. Ce n’était pas un monstre non plus. Bien qu’il soit peu loquace, il sait très bien converser avec les autres, n’hésitant pas à poursuivre une discussion lorsqu’elle lui semble assez intéressante pour cela. Mais malgré tous ses efforts pour passer inaperçu, il finit toujours, d’une façon ou d’une autre, par se faire remarquer. Bon, ce n’était pas redondant. Cela arrivait surtout lors des cours de sport, cette matière étant l’une dans lesquelles il excellait, notamment grâce à son attrait pour la boxe américaine. Il était, en y repensant, un digne exemple de la célèbre maxime « il faut se méfier de l’eau qui dort ». Sous ses airs de garçon mignon et charmant, se cachait un autre dont il aurait été bon de se méfier. D’autant plus qu’avec sa susceptibilité, ou du moins, son côté impulsif, il finira toujours par trouver un moyen de faire regretter ses actes ou ses paroles à quelqu’un qui lui aurait trop chercher la petite bête.
Quoiqu’il en soit, Tae Kyung, vingt ans à peine, était dans une sorte de fleur de l’âge. Derrière la haine qu’il prétend ressentir pour Seung Kyu, son frère, se cache une réelle admiration pour lui. Sans s’en rendre compte, il a finit par l’admirer lui-même, lui qui n’était pas en mesure de comprendre l’amour que Seung Kyu ressentait pour l’autre, Jae Wook. A trop se poser de questions, il avait fini par ne plus pouvoir se passer de son aîné. Mais ça, il faudrait encore qu’il en ait en conscience. Car pour le moment, tout ce dont il est certain, c’est de l’avoir suivi à woncho pour le plaisir de le provoquer. Après tout … N’était-il pas le plus parfait des deux ?
Il y a deux sortes d'amour : l'amour insatisfait, qui vous rend odieux, et l'amour satisfait, qui vous rend idiot. Donc si je comprends bien, on est mieux sans. Non ? Mais bon, s'aimer soi-même, c'est bien suffisant, je crois.L’amour, l’amour … Une chose dont il entend tout le temps parler, mais qu’il n’arrive pas à saisir. Comme il se suffit très bien lui-même, Tae Kyung ne comprend pas tous ces gens qui éprouvent le besoin d’avoir « une moitié », « une âme sœur » pour se sentir bien dans leur peau. Pourquoi avoir besoin d’amour ? Sans pour autant s’amuser à le faire tous les soirs et toute la journée, Tae Kyung est de ceux qui prennent et jettent, avec du moins, un tant soit peu de délicatesse. L’amour – l’amour avec un grand A comprenons bien – est un sentiment qu’il n’a jamais, ou ne pense n’avoir jamais ressenti. Alors comment avoir une réelle opinion sur le sujet ? Mais bon. On va dire que vu qu’il le se sent très bien sans, il ne le considère pas très utile. Quant à ce kupidys … Il s’en fiche comme de l’an 40. Il imagine juste un pauvre mec – ou une pauvre meuf – derrière son ordi, qui n’a rien de mieux à faire dans sa vie que prendre son pied avec les histoires de cœur des autres … Soit, une personne de franchement pathétique.