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- papers, papers;;
don't think too hard if you think it hurts that bad, don't talk about it, don't let it get you down, it's only one part of the story, just let it go, don't let it bring you down.
J’en ai rêvé autant que j’en ai souffert. Avoir une famille, une vraie famille, des gens sur qui compter, c’était mon plus grand rêve. Et j’ai mis du temps à le réaliser, à trouver les véritables personnes en qui avoir confiance, quelqu’un qui prendrait toujours soin de moi. J’ai longtemps vécu entre plusieurs familles différentes après l’abandon de mes parents. Je n’en connais pas la raison, tout comme je ne les connais pas, et je n’ai ni envie de les connaître, ni envie de savoir pourquoi ils m’ont abandonné. Je ne cherche plus à les retrouver, je ne ferai que perdre mon temps. Qui sait s’ils ne sont pas déjà morts ? Et ce depuis des années. Il m’a fallut douze ans, douze longues années avant de trouver la bonne famille, ces bons Seo. Auparavant, j’ai toujours changé ; selon toutes les familles dans lesquelles je m’étais trouvée, j’étais trop turbulente et pas assez polie. C’est vrai, toutes ces familles étaient de la plus haute bourgeoisie, et mon besoin constant de bouger m’empêchait de respecter les règles de toutes ces demeures. Oui, car elles semblaient toutes être pareilles, et ainsi trop difficiles pour moi. Mais à mon plus grand bonheur, après toutes ces années, une famille vînt régulièrement me voir, elle semblait vouloir m’adopter. Et elle le fit. Ils avaient déjà une fille, d’un an ma cadette. Et aujourd’hui encore, je me demande pourquoi cette famille coréenne a voulu m’adopter ; moi qui étais si difficile à vivre.
J’ai donc passé la plus grande partie de mon enfance dans un orphelinat à Perth, en Australie ; cette ville est ma ville de naissance, d’après ce que m’ont dit les personnes qui s’occupaient de moi. Dans tous les cas, je sais que je suis australienne, et c’est déjà un bon début. Là-bas, ils ne connaissaient que mon nom, ou plutôt, ils m’en avaient donné. Alyssa Sienne Hayley ; je crois qu’ils avaient cherché quelque chose d’original, que l’on n’entend pas partout. C’est à mon arrivée en Corée que mes prénoms ont été le plus remarqué, et je pense que c’est bien normal. Je ne passais pas inaperçue, que ce soit à cause de cela, ou même encore à mes origines ; une australienne en Corée du Sud, c’est assez étrange. D’ailleurs, pourquoi mes parents adoptifs ont-ils été en Australie, et surtout à Perth, pour adopter un enfant ? Je suppose qu’il doit bien y avoir des orphelinats à Séoul, et même ailleurs, pas vrai ? Dans tous les cas, je n’ai jamais osé leur poser cette question, et je ne pense pas le leur demander un jour. C’est donc dans cette famille que j’ai obtenu le nom Seo, et il me semble qu’ils ont préféré Hayley de mes trois prénoms ; autrement, je ne vois pas la raison pour laquelle ils m’appelleraient toujours ainsi depuis que je suis chez eux. Je suppose que vous voulez également savoir comment je me sens dans cette belle famille ? Ah, je suis bien intégrée, je crois. Je m’entends bien avec leur fille depuis des années, et eux sont géniaux, très attentifs. Ils ont toujours été à l’écoute, pour n’importe quel problème, même lorsque ce n’était pas vraiment important. Ils ont d’ailleurs également répondu à toutes mes questions ; même si je n’ose pas leur en poser certaines, mais mettons celles-ci de côté.
Petite, j’avais été cet être turbulent, qui se devait de toujours bouger, et qui enchaînait bêtise sur bêtise. Ah, non, vraiment pas facile à vivre. Mais en grandissant, j’ai bien l’impression que je me suis calmée ; et c’est peut-être parce que je me suis trouvée ces passions que sont la musique et le mannequinat. J’aimais bien me prendre pour une grande modèle, à défiler dans la chambre avec ma chère sœur ; c’était assez amusant. Et cela nous occupait un certain temps. Je suis mannequin photo depuis trois ans environ à présent, et je prends mon travail à cœur, je m’efforce de faire du mieux que je peux.
Un jour, j’ai dû poser avec un homme de huit ans mon aîné pour un photoshoot. Il n’était pas mal, c’est vrai. Quelques temps après cela, nous étions ensemble, et bon dieu ce que j’étais heureuse. Mais il a décidé de me laisser ; et pas même un mois après cela, j’ai découvert que j’étais enceinte. Et c’était de lui, impossible que cet enfant ne vienne d’un autre. J’avais donc pris mon courage à deux mains pour le recontacter et lui annoncer qu’il allait être père ; et au final, nous nous sommes remis ensemble, mais je suppose bien que ce n’était pas pour moi mais pour l’enfant. Après tout, je sais très bien qu’il ne m’est pas fidèle, mais quelque part, je ne veux pas me l’avouer. Je crois que je l’aime trop pour le faire. Je me dis qu’il n’est rien qu’à moi, que jamais il ne me tromperait ; mais ce ne sont que des rêves, mon imagination est trop forte dans ces moments-là. Je me demande même s’il m’a aimé, ne serait-ce qu’une seconde ; je crois que l’amour que j’ai pour lui n’est nullement réciproque. Bon dieu, je dois vraiment être conne. Je me retrouve avec un enfant, Lee Min Su, et un petit ami qui ne m’aime pas, je crois. Une mauvaise vie, oui.
don't worry about me, i'm gonna make it alright.Kupidys, ah, Kupidys. J’aime beaucoup aller sur son blog, regarder ce que cette personne écrit ; et, à mon plus grand bonheur, jamais je n’ai encore été touchée par ses dires, ou tout du moins, je crois. Dans tous les cas, je ne me suis jamais sentie visée, et vous l’aurez compris, je suppose. Quand à l’amour, c’est assez difficile. Il nous arrive bien souvent d’aimer un être au point de pouvoir être trompée sans jamais vouloir le laisser, de rester bien trop accroché à cette personne pour cela. Et avec cela, nous l’aimons à un point démentiel, tandis que lui n’en a que faire de vous. Il reste soit par pitié, soit par obligation, ou soit par plaisir. Et cela vous brise intérieurement, vous le savez, mais vous ne voulez pas le quitter. Vous espérez un jour qu’il ne sera qu’à vous, et qu’il cessera d’aller voir toutes ces autres filles ; mais les rêves, vous savez très bien que c’est difficile à réaliser, et que parfois même, c’est impossible. Vous tentez ainsi de vous rabattre sur vos amis qui, eux, pourraient même avoir pitié de vous, ou d’autres pourraient tenter de vous faire changer d’avis, mais en vain. Parce que vous êtes une forte tête sur ce point.
J’ai donc passé la plus grande partie de mon enfance dans un orphelinat à Perth, en Australie ; cette ville est ma ville de naissance, d’après ce que m’ont dit les personnes qui s’occupaient de moi. Dans tous les cas, je sais que je suis australienne, et c’est déjà un bon début. Là-bas, ils ne connaissaient que mon nom, ou plutôt, ils m’en avaient donné. Alyssa Sienne Hayley ; je crois qu’ils avaient cherché quelque chose d’original, que l’on n’entend pas partout. C’est à mon arrivée en Corée que mes prénoms ont été le plus remarqué, et je pense que c’est bien normal. Je ne passais pas inaperçue, que ce soit à cause de cela, ou même encore à mes origines ; une australienne en Corée du Sud, c’est assez étrange. D’ailleurs, pourquoi mes parents adoptifs ont-ils été en Australie, et surtout à Perth, pour adopter un enfant ? Je suppose qu’il doit bien y avoir des orphelinats à Séoul, et même ailleurs, pas vrai ? Dans tous les cas, je n’ai jamais osé leur poser cette question, et je ne pense pas le leur demander un jour. C’est donc dans cette famille que j’ai obtenu le nom Seo, et il me semble qu’ils ont préféré Hayley de mes trois prénoms ; autrement, je ne vois pas la raison pour laquelle ils m’appelleraient toujours ainsi depuis que je suis chez eux. Je suppose que vous voulez également savoir comment je me sens dans cette belle famille ? Ah, je suis bien intégrée, je crois. Je m’entends bien avec leur fille depuis des années, et eux sont géniaux, très attentifs. Ils ont toujours été à l’écoute, pour n’importe quel problème, même lorsque ce n’était pas vraiment important. Ils ont d’ailleurs également répondu à toutes mes questions ; même si je n’ose pas leur en poser certaines, mais mettons celles-ci de côté.
Petite, j’avais été cet être turbulent, qui se devait de toujours bouger, et qui enchaînait bêtise sur bêtise. Ah, non, vraiment pas facile à vivre. Mais en grandissant, j’ai bien l’impression que je me suis calmée ; et c’est peut-être parce que je me suis trouvée ces passions que sont la musique et le mannequinat. J’aimais bien me prendre pour une grande modèle, à défiler dans la chambre avec ma chère sœur ; c’était assez amusant. Et cela nous occupait un certain temps. Je suis mannequin photo depuis trois ans environ à présent, et je prends mon travail à cœur, je m’efforce de faire du mieux que je peux.
don't worry about me, i'm gonna make it alright.Kupidys, ah, Kupidys. J’aime beaucoup aller sur son blog, regarder ce que cette personne écrit ; et, à mon plus grand bonheur, jamais je n’ai encore été touchée par ses dires, ou tout du moins, je crois. Dans tous les cas, je ne me suis jamais sentie visée, et vous l’aurez compris, je suppose. Quand à l’amour, c’est assez difficile. Il nous arrive bien souvent d’aimer un être au point de pouvoir être trompée sans jamais vouloir le laisser, de rester bien trop accroché à cette personne pour cela. Et avec cela, nous l’aimons à un point démentiel, tandis que lui n’en a que faire de vous. Il reste soit par pitié, soit par obligation, ou soit par plaisir. Et cela vous brise intérieurement, vous le savez, mais vous ne voulez pas le quitter. Vous espérez un jour qu’il ne sera qu’à vous, et qu’il cessera d’aller voir toutes ces autres filles ; mais les rêves, vous savez très bien que c’est difficile à réaliser, et que parfois même, c’est impossible. Vous tentez ainsi de vous rabattre sur vos amis qui, eux, pourraient même avoir pitié de vous, ou d’autres pourraient tenter de vous faire changer d’avis, mais en vain. Parce que vous êtes une forte tête sur ce point.
