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When one gave birth to a fallen angel.
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"Vous avez mis au monde un magnifique garçon, madame"
Déclara la jeune infirmière en remettant son enfant à sa mère. Comme elle avait raison ! Ce garçon était tellement beau, on aurait dit un ange, un ange avec de magnifiques yeux bruns, si expressifs et si doux qu'on aurait voulu s'y noyer. Sa mère le nomma Ki pour l'énergie et Seok pour le bien-être . En le regardant, elle avait la sensation qu'un grand esprit veillait sur eux.
Et sa vie s'annonçait sous les meilleurs hospices.
~~~ ~~~
A chaque fois que KiSeok se faisait chahuter à l'école, il posait toujours la même question, le soir, alors que sa mère lui chantait une berceuse pour qu'il s'endorme.
"Maman, ou est papa ?"
"Il est en voyage mon chéri"
Et le petit garçon la croyait. Il n'avait aucune idée de ce qu'il se passait, bien sûr. Il ne pouvait deviner.
Et il s'endormait avec l'image d'un père parfait, le genre qui voyage autour du monde pour faire le bien.
~~~ ~~~
Il avait bien un père pourtant, et il était loin de l'image d'idole qu'il s'en était fait étant enfant, hautain, violent, irrascible. Il couchait a droitre, a gauche, sans compter le nombre de malheureuses qu'il avait mit enceinte et dont il avait abusé.
Le petit Ki Seok était pétrifié a l'idée d'etre encore battu. Il était pétrifié en entendant les cris de sa mère de sa chambre.
Le pauvre enfant avait peur, il était perdu, il ne savait plus quoi faire.
Mais voila une chose bien plus cruelle encore, c'est que les personnes qui savaient et qui se sont tus, les laissant dans leur désarroi, étaient leurs amis les plus proches.
~~~ ~~~
Malgré la violence de son père, la dépression de sa mère, le jeune continua à grandir. Il alla à l'ecole, il eut ses premières expériences, ses premiers amours, ses premières déceptions. Mais il n'eut jamais réellement une véritable adolescence, alors que lorsqu'il rentrait chez lui il devait s'occuper de sa mère débraillée, entourée de vapeurs d'alcool, de drogues, couverte de bleus.
Kiseok se mordait la lèvre et la lavait, la mettait au lit. Puis il laissait son désir de vengeance, sa colère le mettre au lit comme l'aurait fait sa mère, autrefois.
~~~ ~~~
Pourtant, il ne savait pas encore ce que c'était le véritable désespoir, cette envie de te jeter du haut d'un pont, lorsque tu te rends compte que la personne la plus chère à tes yeux est partie pour de bon.
Lorsqu'un jour, en rentrant de l'école, il découvrit le corps sans vie de sa chère mère, ses beaux yeux fixant éternellement le plafond blanc de l'appartement, il désirait une seule chose, se blottir contre elle et y attendre la mort.
Pourtant, il n'en fit rien. Depuis ce jour, pourtant, sa personnalité ne fut plus jamais la même. Autrefois, cet enfant était joyeux, optimiste et plein de projets pour l'avenir.
Le jour de l'enterrement de sa mère, il n'était plus qu'une poupée assoiffée de vengeance.
Quand il découvrit la cravate de son père, plus tard, a l'endroit même ou il avait fermé les yeux de sa mère, il se promit de faire payer son acte a cet homme, quitte à vouer son âme aux enfers.
~~~ ~~~
Après son entrée au lycée, il se lia d'amitié avec Jaden et il fut aussi un pilier sur lequel se reposer et qui arrivait à lui faire oublier sa vie, parfois.
Il fut forcé de commencer à travailler comme Maid.
Maid vous dites ? Ces filles qui servent de jouet et de fantasmes à des vieux pervers ? C'est à peu près ca, oui.
En vérité, le physique de KiSeok avait poussé le gérant à l'engager, malgré les problèmes que cela pouvait lui attirer. Il faut dire qu'il avait bien grandi. Il avait ce charme indéfinissable qui alliait douceur juvénile et un cynisme presque sexuel. Il était parfaitement bâti pour ce genre de boulot, alors pourquoi pas ?
Encore aujourd'hui il en est au même point. Il éprouve toujours la même haine, la même douleur au fond de lui....
Cependant, soyons bien clairs, quelqu'un le voyant et l'écoutant aujourd'hui, ne pourrait en aucun cas se douter de tout ce qui lui était arrivé et de toutes ses pensées noires. Au contraire. C'est un vrai petit rayon de soleil, un enfant que l'on a envie de pouponner et de garder au creu de ses bras. Il est joueur, pot de colle, il aime et on l'aime en retour.
C'est comme si il passait dans une deuxième enfance a laquelle il n'avait pas eu le droit.
Parfois il en est meme exaspérant, tant sa douceur et sa naiveté sont grandes .
En vérité, et en toute franchise, cette personne la, insouciante, et drole ca aurait put etre son vrai lui. Mais pour le moment ce n'est qu'un masque pour sa douleur.
Au juste, que lui réserve l'avenir ?
Et si l'amour, le véritable, n'existait que dans les livres ?La question ne se pose même pas, avec toute cette haine qu'il garde au plus profond de lui, comment le jeune homme pourrait t-il penser à être amoureux ? Il déteste l'amour, car c'est ce qui avait tué sa mère en premier lieu. Il n'y croit pas et il ne veut pas y croire, de toute façon. Si quelqu'un se retrouve trop proche de lui, de son coeur, prêt à faire s'effondrer les barrières, il le repousse avec la même force et la même volonté.
Kupidys...En vérité, il n'y pense même pas, il n'a jamais lu son contenu, n'y a jamais été intéressé et donc ne peut en aucun cas se sentir visé.
Toutes les choses concernant l'amour ou les sentiments le dégoûtent...Non. Plus que du dégout, c'est de la peur qu'il éprouve. Il a peur de finir comme sa mère. Détruite et tuée par ses sentiments.
Il n'y rêve même plus, a l'amour. Pourtant, avant il l'a vécu, le grand, le vrai. Il se dit bisexuel, mais en vérité, l'expérience lui a montré qu'il préférait les hommes. Drôle et ironique attraction. En tant que maid, il a parfois couché ou a été obligé de coucher avec certains de ses clients, mais ça s'était toujours arrêté là. Il prend, il jette. Il ne veut pas s'attacher, jamais.
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"Vous avez mis au monde un magnifique garçon, madame"
Déclara la jeune infirmière en remettant son enfant à sa mère. Comme elle avait raison ! Ce garçon était tellement beau, on aurait dit un ange, un ange avec de magnifiques yeux bruns, si expressifs et si doux qu'on aurait voulu s'y noyer. Sa mère le nomma Ki pour l'énergie et Seok pour le bien-être . En le regardant, elle avait la sensation qu'un grand esprit veillait sur eux.
Et sa vie s'annonçait sous les meilleurs hospices.
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A chaque fois que KiSeok se faisait chahuter à l'école, il posait toujours la même question, le soir, alors que sa mère lui chantait une berceuse pour qu'il s'endorme.
"Maman, ou est papa ?"
"Il est en voyage mon chéri"
Et le petit garçon la croyait. Il n'avait aucune idée de ce qu'il se passait, bien sûr. Il ne pouvait deviner.
Et il s'endormait avec l'image d'un père parfait, le genre qui voyage autour du monde pour faire le bien.
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Il avait bien un père pourtant, et il était loin de l'image d'idole qu'il s'en était fait étant enfant, hautain, violent, irrascible. Il couchait a droitre, a gauche, sans compter le nombre de malheureuses qu'il avait mit enceinte et dont il avait abusé.
Le petit Ki Seok était pétrifié a l'idée d'etre encore battu. Il était pétrifié en entendant les cris de sa mère de sa chambre.
Le pauvre enfant avait peur, il était perdu, il ne savait plus quoi faire.
Mais voila une chose bien plus cruelle encore, c'est que les personnes qui savaient et qui se sont tus, les laissant dans leur désarroi, étaient leurs amis les plus proches.
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Malgré la violence de son père, la dépression de sa mère, le jeune continua à grandir. Il alla à l'ecole, il eut ses premières expériences, ses premiers amours, ses premières déceptions. Mais il n'eut jamais réellement une véritable adolescence, alors que lorsqu'il rentrait chez lui il devait s'occuper de sa mère débraillée, entourée de vapeurs d'alcool, de drogues, couverte de bleus.
Kiseok se mordait la lèvre et la lavait, la mettait au lit. Puis il laissait son désir de vengeance, sa colère le mettre au lit comme l'aurait fait sa mère, autrefois.
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Pourtant, il ne savait pas encore ce que c'était le véritable désespoir, cette envie de te jeter du haut d'un pont, lorsque tu te rends compte que la personne la plus chère à tes yeux est partie pour de bon.
Lorsqu'un jour, en rentrant de l'école, il découvrit le corps sans vie de sa chère mère, ses beaux yeux fixant éternellement le plafond blanc de l'appartement, il désirait une seule chose, se blottir contre elle et y attendre la mort.
Pourtant, il n'en fit rien. Depuis ce jour, pourtant, sa personnalité ne fut plus jamais la même. Autrefois, cet enfant était joyeux, optimiste et plein de projets pour l'avenir.
Le jour de l'enterrement de sa mère, il n'était plus qu'une poupée assoiffée de vengeance.
Quand il découvrit la cravate de son père, plus tard, a l'endroit même ou il avait fermé les yeux de sa mère, il se promit de faire payer son acte a cet homme, quitte à vouer son âme aux enfers.
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Après son entrée au lycée, il se lia d'amitié avec Jaden et il fut aussi un pilier sur lequel se reposer et qui arrivait à lui faire oublier sa vie, parfois.
Il fut forcé de commencer à travailler comme Maid.
Maid vous dites ? Ces filles qui servent de jouet et de fantasmes à des vieux pervers ? C'est à peu près ca, oui.
En vérité, le physique de KiSeok avait poussé le gérant à l'engager, malgré les problèmes que cela pouvait lui attirer. Il faut dire qu'il avait bien grandi. Il avait ce charme indéfinissable qui alliait douceur juvénile et un cynisme presque sexuel. Il était parfaitement bâti pour ce genre de boulot, alors pourquoi pas ?
Encore aujourd'hui il en est au même point. Il éprouve toujours la même haine, la même douleur au fond de lui....
Cependant, soyons bien clairs, quelqu'un le voyant et l'écoutant aujourd'hui, ne pourrait en aucun cas se douter de tout ce qui lui était arrivé et de toutes ses pensées noires. Au contraire. C'est un vrai petit rayon de soleil, un enfant que l'on a envie de pouponner et de garder au creu de ses bras. Il est joueur, pot de colle, il aime et on l'aime en retour.
C'est comme si il passait dans une deuxième enfance a laquelle il n'avait pas eu le droit.
Parfois il en est meme exaspérant, tant sa douceur et sa naiveté sont grandes .
En vérité, et en toute franchise, cette personne la, insouciante, et drole ca aurait put etre son vrai lui. Mais pour le moment ce n'est qu'un masque pour sa douleur.
Au juste, que lui réserve l'avenir ?
Et si l'amour, le véritable, n'existait que dans les livres ?La question ne se pose même pas, avec toute cette haine qu'il garde au plus profond de lui, comment le jeune homme pourrait t-il penser à être amoureux ? Il déteste l'amour, car c'est ce qui avait tué sa mère en premier lieu. Il n'y croit pas et il ne veut pas y croire, de toute façon. Si quelqu'un se retrouve trop proche de lui, de son coeur, prêt à faire s'effondrer les barrières, il le repousse avec la même force et la même volonté.
Kupidys...En vérité, il n'y pense même pas, il n'a jamais lu son contenu, n'y a jamais été intéressé et donc ne peut en aucun cas se sentir visé.
Toutes les choses concernant l'amour ou les sentiments le dégoûtent...Non. Plus que du dégout, c'est de la peur qu'il éprouve. Il a peur de finir comme sa mère. Détruite et tuée par ses sentiments.
Il n'y rêve même plus, a l'amour. Pourtant, avant il l'a vécu, le grand, le vrai. Il se dit bisexuel, mais en vérité, l'expérience lui a montré qu'il préférait les hommes. Drôle et ironique attraction. En tant que maid, il a parfois couché ou a été obligé de coucher avec certains de ses clients, mais ça s'était toujours arrêté là. Il prend, il jette. Il ne veut pas s'attacher, jamais.