- papers, papers;;
c'est bien la pire folie que de vouloir être sage dans un monde de fous.
Neal est né en Irlande - d’où son prénom sonnant bien peu coréen - de deux parents aimants chacun d’origine coréenne. Depuis tout petit, il n’est pas ce qu’on pourrait appeler un enfant « agité », assez renfermé et peu ouvert aux autres gosses, on le voyait généralement tout seul dans la cour, assit sur un banc à lire. Parce que le petit était néanmoins précoce, à l’âge où tous apprenaient encore à différencier les lettres correctement, il lisait déjà. Ce petit côté intellectuel l’a poursuivit toute sa vie, on le discriminait lâchement au point qu’il s’en retrouvât tout seul presque en permanence. Bref, ce n’est qu’à partir du collège que les choses se sont légèrement gâtées pour lui; certes, il n’était pas bavard, discret ainsi qu’un peu peureux, mais quelque chose en lui le rendait détestable au point de lui en vouloir à mort. Il analysait les gens au point qu’on eut facilement crû qu’il pouvait lire en eux comme dans un livre ouvert. Vous savez, à force d’être resté solitaire si longtemps durant sa petite enfance, Neal avait passé un temps fou à regarder les autres, jusqu'à être capable, en associant son intelligence fulgurante à ces observations, de pouvoir étudier leur comportement comme une étude faite sur un animal. C’était exactement comme s’il connaissait les autres élèves de son collège par cœur alors qu’il ne leur parlait jamais, chose qui lui apporta la bien triste réputation de stalker de l’école, ses petits camarades restant solidement persuadés qu’il les espionnait pour parvenir à les connaître si bien. Pourtant, loin de là son idée ! C’était seulement une manière pour s’attacher à eux, quand bien même ils n’en avaient rien à cirer de lui; la solitude lui pesait, malgré tout. C’est ainsi, Neal ne demandait rien en retour de son affection, et même lorsqu’il était ami avec quelqu’un, il savait qu’en général, il aimait cette personne plus qu’elle ne pourrait jamais l’apprécier. On peut clairement dire que nous avons là un jeune homme généreux, quoiqu’un peu naïf sur les bords, peut-être.
Néanmoins, lorsqu’il commença à se faire frapper par les garçons - et bien oui, quand même, les filles ne le touchaient pas… quoique - ses parents comprirent que les choses n’allaient pas bien du tout pour lui. Ce n’est qu’après un lourd passage à tabac qui l’amena directement aux urgences, dans un état tout bonnement inhumain, que sa famille déménagea et revint s’installer en Corée pour oublier tout ça; en effet, l’adolescent, qui était auparavant assez « normal », devint tout bonnement psychasthénique, le divorce de ses parents après leur retour en Corée n‘aidant pas. Cet état se traduisit tout d’abord par une tendance dépressive, puis la maladie s’infiltra en lui, vicieuse. Par conséquent, Neal est en perpétuel doute, il ne sait pas se décider, il a peur d’agir ou plutôt, ne sait jamais quelle réaction adopter en accord avec quelle situation. Certains le qualifieront de flemmard, mais en réalité, s’il ne veut jamais rien faire c’est tout simplement qu’il n’a plus aucune volonté, aucune motivation; d’ailleurs, malgré son intelligence évidente, il récolte des notes tout bonnement honteuses à ses examens. Et par-dessus tout, le petit est instable dans ses émotions; il vous détestera pour un rien mais pourra aussi tomber follement amoureux de vous alors que vous n’avez rien fait pour ça. Oh, ses parents pensaient qu’en l’éloignant de l’Irlande, il irait mieux, mais ça n’a en réalité pas vraiment changé. On ne le persécute plus à l’école, et pourtant il ne s’ouvre toujours pas à son entourage, préférant sempiternellement rester seul dans son coin plutôt que de se faire sociable. Le lycée ne le passionne pas, il n’a pas d’ambition pour son futur - si ce n’est de ne pas se suicider, dépression oblige… - et n’a pas vraiment d’amis. Pourtant, c’est vraiment une personne adorable; si vous grattez un peu sa carapace, vous découvrirez un petit bonhomme foncièrement gentil, serviable, très attachant quoiqu’un peu maladroit qui voudra toujours vous faire plaisir.
le désir est une source de trouble et de souffrance.
C’est très dur d’aimer quelqu’un à sens unique, vous savez. Neal connait très bien ça puisqu’il passe sa vie à tomber amoureux… de gens qui ne l’aimeront certainement jamais. Il suffit d’un regard, d’un sourire ou d’une parole pour que son petit cœur se mette à battre la chamade, le rendant particulièrement vulnérable aux charmes de son entourage. Et quand Neal aime, Neal aime fort. Même à force d’enchaîner déception sur déception, il s’acharne à s’emmouracher de ceux qui ne lui porteront jamais l’attention qu’il mériterait. Le pire, c’est qu’à chaque échec sentimental, il déprime encore plus, pleure durant des jours et pense à chaque fois qu’il ne s’en remettra pas… certes, la guérison prend son temps mais elle finit toujours par se faire, entretenant ce cercle vicieux dont il ne peut pas se tirer. En fait, il s’est fatigué de cette faiblesse évidente chez lui, se maudissant lui-même d’être si naïf, ce qui ne l’empêche pas de récidiver à chaque fois que quelqu’un lui plaît. On peut dire qu’il déteste l’amour parce que ça le rend stupide, mais quelque chose au fond de lui ne peut pas s’empêcher d’y céder en permanence. Un manque d’affection, sans doute. Quant au blog de cet étrange inconnu, il n’y fait pas vraiment attention, la technologie ce n’est pas son truc.
Neal est né en Irlande - d’où son prénom sonnant bien peu coréen - de deux parents aimants chacun d’origine coréenne. Depuis tout petit, il n’est pas ce qu’on pourrait appeler un enfant « agité », assez renfermé et peu ouvert aux autres gosses, on le voyait généralement tout seul dans la cour, assit sur un banc à lire. Parce que le petit était néanmoins précoce, à l’âge où tous apprenaient encore à différencier les lettres correctement, il lisait déjà. Ce petit côté intellectuel l’a poursuivit toute sa vie, on le discriminait lâchement au point qu’il s’en retrouvât tout seul presque en permanence. Bref, ce n’est qu’à partir du collège que les choses se sont légèrement gâtées pour lui; certes, il n’était pas bavard, discret ainsi qu’un peu peureux, mais quelque chose en lui le rendait détestable au point de lui en vouloir à mort. Il analysait les gens au point qu’on eut facilement crû qu’il pouvait lire en eux comme dans un livre ouvert. Vous savez, à force d’être resté solitaire si longtemps durant sa petite enfance, Neal avait passé un temps fou à regarder les autres, jusqu'à être capable, en associant son intelligence fulgurante à ces observations, de pouvoir étudier leur comportement comme une étude faite sur un animal. C’était exactement comme s’il connaissait les autres élèves de son collège par cœur alors qu’il ne leur parlait jamais, chose qui lui apporta la bien triste réputation de stalker de l’école, ses petits camarades restant solidement persuadés qu’il les espionnait pour parvenir à les connaître si bien. Pourtant, loin de là son idée ! C’était seulement une manière pour s’attacher à eux, quand bien même ils n’en avaient rien à cirer de lui; la solitude lui pesait, malgré tout. C’est ainsi, Neal ne demandait rien en retour de son affection, et même lorsqu’il était ami avec quelqu’un, il savait qu’en général, il aimait cette personne plus qu’elle ne pourrait jamais l’apprécier. On peut clairement dire que nous avons là un jeune homme généreux, quoiqu’un peu naïf sur les bords, peut-être.
Néanmoins, lorsqu’il commença à se faire frapper par les garçons - et bien oui, quand même, les filles ne le touchaient pas… quoique - ses parents comprirent que les choses n’allaient pas bien du tout pour lui. Ce n’est qu’après un lourd passage à tabac qui l’amena directement aux urgences, dans un état tout bonnement inhumain, que sa famille déménagea et revint s’installer en Corée pour oublier tout ça; en effet, l’adolescent, qui était auparavant assez « normal », devint tout bonnement psychasthénique, le divorce de ses parents après leur retour en Corée n‘aidant pas. Cet état se traduisit tout d’abord par une tendance dépressive, puis la maladie s’infiltra en lui, vicieuse. Par conséquent, Neal est en perpétuel doute, il ne sait pas se décider, il a peur d’agir ou plutôt, ne sait jamais quelle réaction adopter en accord avec quelle situation. Certains le qualifieront de flemmard, mais en réalité, s’il ne veut jamais rien faire c’est tout simplement qu’il n’a plus aucune volonté, aucune motivation; d’ailleurs, malgré son intelligence évidente, il récolte des notes tout bonnement honteuses à ses examens. Et par-dessus tout, le petit est instable dans ses émotions; il vous détestera pour un rien mais pourra aussi tomber follement amoureux de vous alors que vous n’avez rien fait pour ça. Oh, ses parents pensaient qu’en l’éloignant de l’Irlande, il irait mieux, mais ça n’a en réalité pas vraiment changé. On ne le persécute plus à l’école, et pourtant il ne s’ouvre toujours pas à son entourage, préférant sempiternellement rester seul dans son coin plutôt que de se faire sociable. Le lycée ne le passionne pas, il n’a pas d’ambition pour son futur - si ce n’est de ne pas se suicider, dépression oblige… - et n’a pas vraiment d’amis. Pourtant, c’est vraiment une personne adorable; si vous grattez un peu sa carapace, vous découvrirez un petit bonhomme foncièrement gentil, serviable, très attachant quoiqu’un peu maladroit qui voudra toujours vous faire plaisir.
le désir est une source de trouble et de souffrance.
C’est très dur d’aimer quelqu’un à sens unique, vous savez. Neal connait très bien ça puisqu’il passe sa vie à tomber amoureux… de gens qui ne l’aimeront certainement jamais. Il suffit d’un regard, d’un sourire ou d’une parole pour que son petit cœur se mette à battre la chamade, le rendant particulièrement vulnérable aux charmes de son entourage. Et quand Neal aime, Neal aime fort. Même à force d’enchaîner déception sur déception, il s’acharne à s’emmouracher de ceux qui ne lui porteront jamais l’attention qu’il mériterait. Le pire, c’est qu’à chaque échec sentimental, il déprime encore plus, pleure durant des jours et pense à chaque fois qu’il ne s’en remettra pas… certes, la guérison prend son temps mais elle finit toujours par se faire, entretenant ce cercle vicieux dont il ne peut pas se tirer. En fait, il s’est fatigué de cette faiblesse évidente chez lui, se maudissant lui-même d’être si naïf, ce qui ne l’empêche pas de récidiver à chaque fois que quelqu’un lui plaît. On peut dire qu’il déteste l’amour parce que ça le rend stupide, mais quelque chose au fond de lui ne peut pas s’empêcher d’y céder en permanence. Un manque d’affection, sans doute. Quant au blog de cet étrange inconnu, il n’y fait pas vraiment attention, la technologie ce n’est pas son truc.